Rien que des Riens de Rien...

 

Qu'ils soient grands ou petits, les Riens sont parmi nous. Ils sont partout. Et même au moment où vous vous y attendez le moins, un Rien peut surgir subrepticement. Je pense que le Rien est comme l'air. Il n'a pas de frontières, pas de limites, le Rien est libre, je dirais même qu'il est insaisissable. Il est impalpable, il n'a pas de dimension, c'est même une vue de l'esprit... si tant est que l'esprit puisse voir (c'est encore à prouver !!).

Hier, je vous disais que mon Rien et moi, on s'était retrouvé. Et bien oui. Alors on a fêté cela comme il se doit. J'ai décidé de mettre les petits Riens dans les grands. Et l'avantage du Rien, c'est que plusieurs petits Riens entrent très facilement dans un seul grand. Si ça ce n'est pas dans l'air du temps : le gain de place, la miniaturisation. C'est du boulot. Alors après de mûres heures de réflexion, j'ai décidé de les appeler : les tous petits Rien. C'est pas mal, hein ? Oh, et puis, si vous n'aimez pas... c'est Rien (ah, qu'est-ce que je suis content de pouvoir à nouveau l'utiliser !).

Donc oui, pour fêter nos retrouvailles, toute la journée j'ai fait comme si de Rien n'était. Je vous assure, c'est pas facile. Il a fallu la jouer fine. Ben, oui, il faut savoir se donner une contenance. Le Rien est mal vu. Mais, bon, je devais bien ça à mon Rien. Il m'est tellement utile, aussi. Quand il m'avait quitté, j'étais devenu super-actif, pas un instant de répit, je pouvais pas m'arrêter... Et depuis, en un Rien de temps qu'il ne faut pour le dire, je me suis senti revivre, à nouveau emplit de ce Rien qui m'est si précieux.

 

Je sens qu'il y en a une à qui ça va faire plaisir ?! Et oui, aujourd'hui, lugo-delà a bien mérité son "a" accentué... parce qu'aujourd'hui lugo était là et bien là, le lugo d'ici, de-ci, de-là, de là-bas et d'ailleurs, mais en tout cas un vrai lugo-delà ! Un lugo déjà là (et, oui, va pas falloir attendre je ne sais trop qu'elle heure indue pour me lire... oui, parce que pour certaines "aficionados" (suivez mon regard) 21h c'est tard !!), déjà là donc, parce que déjà ici. Ici, avec vous. Ici assis, devant monsieur Micro, ici tapotant, ici réfléchissant, ici regardant de gauche et de droite, observant son environnement... à la recherche de quoi déjà ???.... Dela : pourquoi ? Peut-être que j'ai voulu me donner un p'tit côté "particule". Et avec mon intraitable modestie prégnante, et bien j'ai marié le « de » au « la »... bon, ça c'est une légende ! En fait, la vérité vraie est... ah, et puis non, mieux vaut rester sur la légende... Z'avez-vu quand même que quand votre lugo-dela est là et ben ça se voit... enfin, surtout ça se lit ! Alors, du coup j'en profite, j'écris, même si ma prose est creuse... voire vide... voire un tantinet « rienistique ». Ah, mon Rien le voilà, le revoilà... qui « repointe » son petit bout de... de... ben, de rien, en fait ! Ah, j'suis content de le retrouver. Comme au premier jour. Il n'a pas changé, n'a pas pris une ride... Euh, j'espère qu'il va me reconnaître quand même... Mais, je n'ai pas de doute. Les Grandes Histoires ne voient pas leurs protagonistes changer, ils restent fidèles à eux-mêmes (je dis tout ça pour me rassurer !). Alors, pour que l'on se retrouve, il faut que nous nous mettions en conditions. Déjà instaurer un silence bien lourd. Pas un silence de pacotille. Oui, il faut dépasser la minute.. ah, ben oui, quand même ! Parce que le Rien, c'est un peu comme une bête sauvage que l'on approche pour la première fois (la deuxième aussi d'ailleurs !), il faut qu'il s'habitue à vous, vous l'apprivoisez autant qu'il vous apprivoise. Il faut qu'il vienne à vous et non pas l'inverse, qu'il s'impose à vous, histoire qu'il est le sentiment que c'est lui qui domine. Mais attention, il ne faut pas que vous lâchiez complètement prise, sinon, vous devenez le « Rien » et là..... plus rien... enfin, je veux dire « que du Rien » ! Donc, toujours bien gérer... Ah, je vois que vous ne vous attendiez pas à ça. Et bien, oui, ce n'est pas rien d'avoir du « Rien » en soit... Moi, je dis que c'est pas donné à tout le monde (ça aussi c'est pour me rassurer !). Non, le Rien ça se mérite (et moi, j'ai beaucoup de mérite... oui, je l'écris avant que vous ne puissiez y penser !!). Et puis, c'est vrai que notre esprit est tellement sollicité que bientôt le « Rien » sera une sensation « en voie de disparition »...

Alors, je lance un appel... Oui, vous, ami(e)s bloggueuses et bloggueur, fidèles et moins, réguliers ou occasionnels (je parle de la visite de mon blog.. et de rien d'autre !), oui, ô vous chantres de la blogosphères, ô vous artistes (je sais que c'est un bien grand mot... mais c'est toujours flatteur !!!) (euh, ne le prenez pas mal, hein ????) du net, je vous exhorte à militer avec moi, pour que le « Rien » ne tombe pas dans l'oubli, qu'il soit toujours là dans des millénaires... D'autant plus que je vous rappelle que nous descendons tous de lui du « Rien ». Si ça c'est pas un argument... je m'y connais plus en... euh, arguments !! Alors, oui, faites comme moi, parlez-en autour de vous, n'hésitez pas à l'emmener avec vous, à le sortir, à le mettre sur le devant de la scène (beaucoup le font déjà... mais ne le savent pas !!! c'est dommage !)....

Bon, maintenant, faut trouver un mot, un slogan, un titre... pour l'instant je ne vois « Rien »... euh, les Rienteurs... les Rienistes, les Rieninois, les Rientistes, les Avec-Riens (a contrario, des sans-riens). Je ne voudrais pas influer sur le prochain vote (ah, oui, je vous ai pas dit pas il va falloir voter, c'est dans l'air !!), mais j'aime particulièrement bien le dernier...!